Un nouveau constat se confirme grâce à ce septième portrait annuel : les pressions économiques et le climat social n’ont pas amélioré la perception qu’ont les entreprises de leurs TI, bien que la pandémie et les risques accrus de cyberattaques perçues soient derrière nous.
Le sondage nous révèle que le sentiment de confiance envers l’équipe TI en matière de sécurité est en baisse cette année (88 %) comparativement au dernier coup de sonde de 2021 (92 %).
Néanmoins, on observe un niveau de confiance plus élevé chez les entreprises qui se sentent mieux outillées, notamment auprès de celles qui envisagent d’investir en solutions de sécurité (96 %), ont des infrastructures technologiques d’avant-garde (94 %) et ont donné une formation en cybersécurité durant la dernière année (93 %).
Les cybermenaces continuent d’évoluer et il est primordial que les entreprises mettent continuellement à jour leurs paramètres de sécurité virtuels. Une majorité d’organisations (75 %) ont revu leurs pratiques en matière de sécurité, en légère baisse par rapport à l’an dernier (76 %). Cela démontre les répercussions majeures du contexte socio‑économique qui affectent encore cette année les décisions des entreprises. Les entreprises mentionnent que celles qui les ont le plus amenées à revoir leur pratique en matière de sécurité sont le télétravail (65 %) et la pénurie de main‑d’œuvre (56 %). Les décideur.euse.s en TI mentionnent plus souvent que le télétravail (71 %), les tensions entre les États-Unis et la Chine (43 %) ainsi que la guerre en Ukraine (41 %).
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Parmi les entreprises canadiennes (22 %) affirmant avoir déjà été victimes d’une menace informatique – un pourcentage similaire aux deux années précédentes – plus de la moitié d’entre elles (57 %) ont payé la rançon demandée.
Pour une entreprise sur quatre, le coût approximatif de la menace informatique (incluant le coût de la rançon, le coût des ressources additionnelles et le coût des pertes occasionnées) a été de plus de 500 000 $.
Les sources externes à l’entreprise (38 %) ont significativement augmenté depuis la dernière année et sont maintenant la menace principale aux entreprises. Les ressources internes malveillantes sont demeurées stables à 30 %.
Afin d’assurer la cybersécurité des informations pour les employé.e.s travaillant à l’extérieur du bureau, plus de la moitié des entreprises exigent l’utilisation d’un VPN sécurisé (58 %) et le tiers l’instauration d’un logiciel de gestion des identités fédérées (32 %) ou une autorisation pour que les employé.e.s téléchargent des applications / programmes sur leurs outils de travail (33 %).
Moins d’entreprises (59 %) ont offert de la formation en cybersécurité à leurs employé.e.s au cours de la dernière année qu’avant la pandémie (74 %). Le secteur des finances (78 %) forme significativement plus leurs employé.e.s que les autres, probablement en raison des risques réputationnels plus élevés et aux conséquences plus sévères.
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EN SAVOIR PLUS
L’analyse de données avancées et l’intelligence artificielle (IA) ont fait les manchettes au cours des derniers mois, en partie grâce à ChatGPT et comment il révolutionnera le monde du travail. Les trois-quarts des organisations anticipent que l’IA transformera leur entreprise ou domaine. Malgré tout, un peu plus d’une entreprise canadienne sur trois (38 %) croit que cette technologie transformera leur entreprise d’ici deux ans.
Les secteurs des services financiers (48 %), manufacturier (48 %), des produits de consommation (aliments et boissons, commerce de détail, logistique et automobile) (40 %), de l’éducation et services sociaux et personnels (39 %) et des technologies, médias et télécommunications (38 %) croient significativement plus que l’analyse de données avancées et l’intelligence artificielle transforment déjà ou transformeront leur secteur d’activité.
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